Tu es Petrus

À la vérité, les hérétiques déforment ce texte par des tours de passe-passe. D’abord, ils ne veulent pas voir Pierre dans la pierre. Ils n’admettent pas non plus qu’à Pierre aient été concédées …Plus
À la vérité, les hérétiques déforment ce texte par des tours de passe-passe. D’abord, ils ne veulent pas voir Pierre dans la pierre. Ils n’admettent pas non plus qu’à Pierre aient été concédées des clefs. Ils ne parviennent pas non plus à se persuader que ces métaphores se rapportent au pouvoir ecclésiastique suprême. Il nous faudra donc poser quatre questions.
La première : Pierre est-il la pierre sur laquelle est fondée l’Église ?
La seconde : être le fondement signifie-t-il être le gouverneur de toute l’Église ?
La troisième : Pierre est-il celui à qui les clefs ont été données ?
La quatrième : entendons-nous par clefs le plein pouvoir de gouverner l’Église ?
À la première question on donne quatre réponses différentes. La première, celle des catholiques : cette pierre est Pierre, i.e. celui qui s’appelait Pierre. Ce n’est pas à une personne qu’il a été donné, mais au pasteur et à la tête de l’église. La deuxième est celle d’Érasme (et d’Origène): tout homme fidèle est une pierre. La …Plus
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Arthur De la Baure
La conclusion est nette, soit François est le Vicaire du Christ et les traditionalistes sont dans l'erreur. Soit les traditionalistes ont raisons et François n'est pas le Vicaire du Christ. La solution Gallicane n'en est pas une.
Arthur De la Baure
Abbé Jean-Baptiste Aubry, Docteur en Théologie, dans son livre "Études sur Dieu, L'Église, Le Pape et sur le Surnaturel":
"Le gallicanisme d'abord consiste à nier ou à déprimer plus ou moins l'autorité du pape. Or, cette autorité est le centre même et le fondement de celle de l'Église ; par conséquent, elle renversée, celle de l'Église finira par crouler aussi. Ils n'osent pas dire qu'on peut …Plus
Abbé Jean-Baptiste Aubry, Docteur en Théologie, dans son livre "Études sur Dieu, L'Église, Le Pape et sur le Surnaturel":

"Le gallicanisme d'abord consiste à nier ou à déprimer plus ou moins l'autorité du pape. Or, cette autorité est le centre même et le fondement de celle de l'Église ; par conséquent, elle renversée, celle de l'Église finira par crouler aussi. Ils n'osent pas dire qu'on peut penser autrement que le pape. Or, nous savons que la pensée du pape, c'est la pensée de l'Église ; si on pense autrement que lui, on pense autrement qu'elle, si on s'écarte de lui, on s'écarte d'elle, car Ubi Petrus, ibi Ecclesia.
[...] J'ose dire que peu d'intelligences, en France, ont compris à fond deux choses souveraines dans le gallicanisme : son principe, et son effet le plus étendu."