La criminalisation des saints

(Comprendre le vrai sens du «droit de tuer» désormais inscrit dans la constitution)

Contrairement à ce que pense le grand nombre de catholiques qui a du mal à comprendre la dernière loi d’infamie en date, il convient d’affirmer que si la France est le premier pays au monde à inscrire dans sa constitution le droit d’assassiner les enfants-à-naître, cela est en réalité non pas surprenant mais même parfaitement logique. De même que voici 230 ans il fut aussi logique que le coup d´état maçonnique se produise aussi en France et non pas en Suède ou en Angleterre.

C’est que le démon est bien conscient qu’en tant que Fille Aînée de l’Église, la France est de tous les pays, celui qui est le plus dangereux pour lui. Et là, il a raison. La preuve en est qu’en dépit de plus de deux siècles de génocide culturel et de lavage de cerveau maçonnique (et de ses métastases contemporaines que sont les lobbies féninisto-LGBT), la France demeure le seul pays de la terre où un million de personnes est capable de défiler pour dire non au mariage «contre Dieu et nature». Oui, tout cela, le diable le sait.

Les forces infernales savent que si la France, Fille aînée de l’Église, tombe, alors potentiellement toutes les nations du monde ne pourront tôt ou tard elles aussi que tomber. En effet, si la France cède, qui pourra résister? Cela est, à tout le moins, leur espoir. Ces forces oublient cependant un petit détail; un petit détail qui a pourtant force d’éternité. Et ce détail est la promesse du Christ : «et les forces des ténèbres ne pourront la vaincre». Certes, le Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu et Messie d’Israël et seul sauveur universel parlait ici de son Église. Mais considérant le lien indélébile entre la France et l’Église (Baptême de Clovis), nous savons dans la foi que tant qu’il restera d’authentiques catholiques français, et quand bien même il n’en resterait que quelques-uns, la France ne sombrera pas.

C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre le terrible avertissement du pape Léon XIII. «La France reviendra aux traditions de St Louis ou elle périra dans la honte et la ruine». Pour pessimiste qu’il soit de prime abord, cet avertissement est en réalité aussi et peut-être même surtout, un encouragement. Oui, un encouragement à garder l’espoir car il signifie aussi, et quand bien même en creux, que le retour à la foi sera toujours possible et que la possibilité de son salut restera intact jusqu’à la fin des temps, jusqu’au retour du Christ glorieux pour le jugement final.
Alors oui, la loi d’abomination qui permet de criminaliser tous ceux qui dénoncent le meurtre des innocents absolus que sont les enfants-à-naître, est, dit-on, inscrite dans le marbre. Mais qu’est-ce que le marbre, face à la vérité, face au Verbe de Dieu? Nous aurions presque envie de dire : «chers démons, vous nous aviez habitués à mieux, à plus subtil… »

En effet, considérant que le meurtre des enfants-à-naître était de toute façon déjà légal, cette inscription dans la constitution est une bonne nouvelle. Nous savons maintenant que les pantins du diable que sont les députés et autres larbins des lobbys, paniquent. Et ils ont raison de paniquer car on ne gagne pas contre Dieu.

Jean-Pierre Aussant, auteur de "vomis thérapeutiques, 60 articles pour survivre au wokisme"

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