21 janvier 1793 : Avènement de Sa Majesté Louis XVII

L'AVÈNEMENT DE LOUIS XVII LE 21 janvier 1793, Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, héritier légitime du trône de France, succède à son père. Il n'a pas huit ans. (...) De Coblence,…Plus
L'AVÈNEMENT DE LOUIS XVII
L
E 21 janvier 1793, Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, héritier légitime du trône de France, succède à son père. Il n'a pas huit ans. (...)
De Coblence, où il a émigré, le comte de Provence, parrain et oncle de Louis XVII, proclame l'avènement de son neveu, et prend lui-même le titre de régent. Presque toutes les puissances étrangères saluent l'enfant du cri traditionnel : « Le Roi est mort, vive le Roi ! » Bientôt, en Bretagne, en Normandie et en Vendée, ses fidèles sujets prennent les armes pour venger la mort de Louis XVI et pour tenter de délivrer Louis XVII. (...)
C'est donc en Roi légitime et en vrai lieutenant du Christ, que Louis XVII, Roi dans les fers, empêché d'exercer son pouvoir sur son royaume, entre dans sa passion. Par grâce, il gardera, jusque dans la pire abjection, une âme royale, une volonté intacte, un cœur parfaitement innocent et pur, à l'image du Cœur très doux et humble de Jésus, vrai Roi de France, dont il est …Plus
Sainte Blandine
En le decapitant, ils ont décapité symboliquement le père de famille. Quel malheur ! Paix à son âme !
Catholique et Français
Louis XVII n'a pas été décapité !!! Cet enfant-roi est mort dans une effroyable déréliction, après un interminable calvaire, pour expier les péchés de ses prédécesseurs et des français.
Sainte Blandine
Pardon je pensais au Roi Louis16 ! Louis 17 un martyr aussi, pauvre enfant. Paix à son âme !
Catholique et Français
Louis XVII, quoique petit enfant et contrairement à son père, n'a jamais pactisé, de près ou de loin, avec cette abominable Révolution Française, bien au contraire ! Son histoire est méconnue et arrache des larmes aux plus endurcis. Pour cela, il mérite vraiment, lui et lui seul, le glorieux titre de martyr.
Sainte Blandine
C'est vrai que le Roi Louis 16 a commis de graves fautes, il financé une synagogue, permis la diffusion des idées voltairiennes... Il s'est repenti heureusement pour lui !
Catholique et Français
Louis XVII, innocente, pure et vierge victime qui avez porté les péchés de la France et de vos prédécesseurs, Louis XVII Grand Monarque, Louis XVII Fils Aîné du Sacré-Coeur, suppliez Le d'avoir enfin pitié de la Fille Aînée de son Église !
Catholique et Français
«S'il pose sa vie en expiation, il verra une postérité.» (Is 53, 10)
4 autres commentaires de Catholique et Français
Catholique et Français
«C'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé.» ( Is 53, 4)
Catholique et Français
Les français ont un autre Christ et ils ne le savent pas !
Catholique et Français
Dès que la mort de Louis XVI fut connue, tous les pays du monde, depuis les révolutionnaires U.S.A. jusqu'à l'empire de Russie, en passant par l'Angleterre et le Vatican, s'empressèrent de reconnaitre Sa Majesté Louis XVII comme Roi de France et de Navarre. La Grande Catherine, horrifiée par cette barbarie démocratique, donna 24h aux français pour quitter le Russie et les héros de Vendée prirent …Plus
Dès que la mort de Louis XVI fut connue, tous les pays du monde, depuis les révolutionnaires U.S.A. jusqu'à l'empire de Russie, en passant par l'Angleterre et le Vatican, s'empressèrent de reconnaitre Sa Majesté Louis XVII comme Roi de France et de Navarre. La Grande Catherine, horrifiée par cette barbarie démocratique, donna 24h aux français pour quitter le Russie et les héros de Vendée prirent les armes quelques semaines plus tard en inscrivant sur leurs étendards "Vive Louis XVII" !
Catholique et Français
Poème de Victor Hugo (décembre 1822) :
I.
En ce temps-là, du Ciel les Portes d'or s'ouvrirent;
Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent;
Tous les cieux un moment brillèrent dévoilés;
Et les élus voyaient, lumineuses phalanges,
Venir une jeune âme entre de jeunes anges
Sous les portiques étoilés.
C'était un bel enfant qui fuyait de la terre; —
Son œil bleu du malheur portait le signe …
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Poème de Victor Hugo (décembre 1822) :
I.

En ce temps-là, du Ciel les Portes d'or s'ouvrirent;
Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent;
Tous les cieux un moment brillèrent dévoilés;
Et les élus voyaient, lumineuses phalanges,
Venir une jeune âme entre de jeunes anges
Sous les portiques étoilés.

C'était un bel enfant qui fuyait de la terre; —
Son œil bleu du malheur portait le signe austère;
Ses blonds cheveux flottaient sur ses traits pâlissants;
Et les Vierges du ciel, avec des chants de fête,
Aux palmes du martyre unissaient sur sa tête
La couronne des innocents.

II.

On entendit des voix qui disaient dans la nue :
«Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue;
Viens, rentre dans ses bras pour ne plus en sortir;
Et vous, qui du Très-Haut racontez les louanges,
Séraphins, prophètes, archanges,
Courbez-vous, c'est un roi; chantez, c'est un martyr !

— Où donc ai-je régné ? demandait la jeune ombre.
Je suis un prisonnier, je ne suis point un roi.
Hier je m'endormis au fond d'une tour sombre.
Où donc ai-je régné ? Seigneur, dites-le moi.
Hélas ! mon père est mort d'une mort bien amère;
Ses bourreaux, ô mon Dieu, m'ont abreuvé de fiel;
Je suis un orphelin; je viens chercher ma mère,
Qu'en mes rêves j'ai vue au Ciel.»

Les anges répondaient : «Ton Sauveur te réclame.
Ton Dieu d'un monde impie a rappelé ton âme.
Fuis la terre insensée où l'on brise la Croix.
Où jusque dans la mort descend le régicide,
Où le meurtre, d'horreurs avide,
Fouille dans les tombeaux pour y chercher des rois !

— Quoi ! De ma lente vie ai-je achevé le reste ?
Disait-il; tous mes maux, les ai-je enfin soufferts ?
Est-il vrai qu'un geôlier, de ce rêve céleste,
Ne viendra pas demain m'éveiller dans mes fers ?
Captif, de mes tourments cherchant la fin prochaine.
J'ai prié : Dieu veut-il enfin me secourir ?
Oh ! n'est-ce pas un songe ? A-t-il brisé ma chaîne ?
Ai-je eu le bonheur de mourir ?

«Car vous ne savez point quelle était ma misère !
Chaque jour dans ma vie amenait des malheurs;
Et, lorsque je pleurais, je n'avais pas de mère
Pour chanter à mes cris, pour sourire à mes pleurs.
D'un châtiment sans fin languissante victime,
De ma tige arraché comme un tendre arbrisseau,
J'étais proscrit bien jeune, et j'ignorais quel crime
J'avais commis dans mon berceau.

«Et pourtant, écoutez : bien loin dans ma mémoire,
J'ai d'heureux souvenirs avant ces temps d'effroi;


J'entendais en dormant des bruits confus de gloire,
Et des peuples joyeux veillaient autour de moi.
Un jour tout disparut dans un sombre mystère;
Je vis fuir l'avenir à mes destins promis;
Je n'étais qu'un enfant, faible et seul sur la terre,
Hélas ! Et j'eus des ennemis !

«Ils m'ont jeté vivant sous des murs funéraires;
Mes yeux voués aux pleurs n'ont plus vu le soleil;
Mais vous que je retrouve, anges du ciel, mes frères,
Vous m'avez visité souvent dans mon sommeil.
Mes jours se sont flétris dans leurs mains meurtrières,
Seigneur, mais les méchants sont toujours malheureux;
Oh ! Ne soyez pas sourd comme eux à mes prières,
Car je viens vous prier pour eux.»

Et les anges chantaient : «L'arche à toi se dévoile,
Suis-nous; sur ton beau front nous mettrons une étoile.
Prends les ailes d'azur des chérubins vermeils;
Tu viendras avec nous bercer l'enfant qui pleure,
Ou, dans leur brûlante demeure,
D'un souffle lumineux rajeunir les soleils !»

III.

Soudain le chœur cessa, les élus écoutèrent;
Il baissa son regard par les larmes terni;
Au fond des cieux muets les mondes s'arrêtèrent,
Et l'Éternelle Voix parla dans l'infini :

«Ô roi ! Je t'ai gardé loin des grandeurs humaines.
Tu t'es réfugié du trône dans les chaînes.
Va, mon Fils, bénis tes revers.
Tu n'as point su des rois l'esclavage suprême,
Ton front du moins n'est pas meurtri du diadème,
Si tes bras sont meurtris de fers.

«Enfant, tu t'es courbé sous le poids de la vie;
Et la terre, pourtant, d'espérance et d'envie
Avait entouré ton berceau !
Viens, ton Seigneur lui-même eut ses douleurs divines,
Et mon Fils comme toi, roi couronné d'épines,
Porta le sceptre de roseau.»